Noël
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Noël
Je me permet une petite pause dans ma veillée, pour vous souhaitez à tous un Joyeux Noël. Festoyez bien, déballez bien (vos cadeaux bien sûr), réunissez vous bien, bonne crise de foie mais surtout, et le plus important à mon avis pour se soir : Accueillez le Christ! -c'est pas tout les jours sa teuf, faut pas oubliez -
Mon euphorie m'emporte... Alors je vous fait partagez l'homélie du P.Olivier (on lui fait une "standing ovation"!), j'espère seulement qu'il n'y a pas de droit d'auteur...
Voila bonne nuit les enfants... (pompolopom polopompopo...)
Mon euphorie m'emporte... Alors je vous fait partagez l'homélie du P.Olivier (on lui fait une "standing ovation"!), j'espère seulement qu'il n'y a pas de droit d'auteur...
J’ai lu quelque part : Dieu existe, je l’ai rencontré ! Ça alors ! Ça m’étonne ! Que Dieu existe, la question ne se pose pas ! Mais que quelqu’un l’ai rencontré avant moi, voilà qui me surprend ! Parce que j’ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui ! Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n’y avait plus personne. Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré... Et, là, j’ai été ébloui... par une lumière intense... insoutenable ! C’était Dieu... Dieu en personne, Dieu qui priait ! Je me suis dit : Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu ! Non ! Il priait l’homme ! Il me priait, moi ! Il doutait de moi comme j’avais douté de lui ! Il disait : Ô homme ! si tu existes, un signe de toi ! J’ai dit : Mon Dieu, je suis là ! Il a dit : Miracle ! Une humaine apparition ! Je lui ai dit : Mais mon Dieu... comment pouvez-vous douter de l’existence de l’homme, puisque c’est vous qui l’avez créé ? Il m’a dit : Oui... mais il y a si longtemps que je n’en ai pas vu un dans mon église... que je me demandais si ce n’était pas une vue de l’esprit ! Je lui ai dit : Vous voilà rassuré, mon Dieu ! Il m’a dit : Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : L’homme existe, je l’ai rencontré !
Rappelez-vous, c’était il y a bien longtemps, bien avant que Raymond Devos n’écrive cette petite histoire. Oui, c’était dans le jardin d’Eden, au paradis, le lendemain du péché originel. Dieu se promenait à la recherche de l’homme. Il disait : Adam, où es-tu ? Et Adam avait répondu : Je me suis caché, parce que je suis nu et que j’ai eu peur. Et de siècle en siècle, l’homme a continué à avoir peur : Eloigne-toi de moi car je suis un homme pécheur. Mais Dieu ne s’est jamais avoué vaincu. Il n’a cessé de partir à la recherche de l’homme : Tu es fait pour le bonheur, voilà le sens de ta vie. Il l’a fait à bien des reprises de bien des manières : Il a envoyé ses prophètes à son peuple pour lui enseigner la Loi. Il a envoyé ses anges aussi. Mais voilà, l’homme n’a pas compris, il a eu peur que la Loi ne l’empêche de s’épanouir et il s’est bricolé des raisons de vivre. Il tournait parfois, sans le savoir, le dos à Dieu, attaché qu’il était à ses constructions humaines. L’homme n’était pas trop heureux, et c’est normal puisque son cœur est sans repos tant qu’il ne repose en Dieu. L’homme sans Dieu n’est pas heureux ! Et réciproquement, si j’ose dire, Dieu n’était pas pleinement heureux. Parce que Dieu voulait tout partager avec l’homme. Dieu voulait, de toute éternité, que l’homme partage son bonheur à Lui qui est celui d’une communion plénière, une communion d’amour, celle qui unit le Père et le Fils par l’Esprit. Alors, les prophètes et les anges, c’était bien, mais c’était encore un peu extérieur pour un Dieu qui voulait donner sa vie la plus intime en partage à l’homme.
C’est pour cela qu’en ces temps qui sont les derniers, Dieu est revenu à la charge, pour enfin trouver l’homme, et a chanté un nouveau refrain : N’aie pas peur Zacharie, le Seigneur a entendu ta supplication ! Sois sans crainte, Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu ! Ne crains pas Joseph de prendre chez toi Marie ton épouse. Après cette ultime préparation, Dieu a trouvé l’homme. Dieu s’est fait homme. En Jésus l’homme s’est trouvé réconcilié avec Dieu, l’homme a commencé à partager la communion d’Amour qui n’est qu’en Dieu. Dieu peut partager son bonheur avec l’homme, Il peut faire vivre l’homme au sens le plus plénier du terme ! On comprend qu’il y ait de la joie au ciel ! et que sonnent les trompettes angéliques !
Alors, l’homme a commencé à s’approcher. Sans tambour ni trompettes. Sans bruit. Mais il est venu. L’homme, à travers les bergers, s’est à nouveau rapproché de Dieu. Puis il y en eu d’autres. L’homme s’était laissé trouver par Dieu. Il n’a plus eu peur… Celui qui craignait de devoir partager parce qu’il avait de grandes richesses, bouleversé par tant de dénuement, va lui offrir de l’or. Celui qui avait peur de l’avenir est ému devant cette Promesse de Vie ! Celui qui avait peur que Dieu ne l’empêche de s’épanouir regarde ce petit Enfant qui s’abandonne de confiance dans les bras de sa Mère. Celui qui était effrayé par son propre péché et n’osait s’approcher du Très Saint, celui qui craignait le regard de Celui qui sonde les reins et les cœurs, se prend à vouloir Le prendre dans ses bras et pour simplement L’aimer. Celui qui avait peur de la Toute-Puissance divine, est ému de sa fragilité et voudrait Le protéger. Voilà comment Dieu s’y est pris pour réveiller notre désir de bonheur, de vrai bonheur.
Il a pris la fragilité de notre condition humaine. Il a voulu avoir besoin d’un père et d’une mère et de la compagnie des bergers. Comme en cette autre nuit, à Gethsémani, où il demandera à Pierre, Jacques et Jean de veiller avec Lui. Aujourd’hui, Il nous demande notre compagnie même si nous nous sentons bien maladroits et que nous ne savons pas trop comment porter ce petit Enfant Dieu. Il faut simplement l’entendre nous dire : Aime-moi tel que tu es. Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme …je te dis quand même : Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es. Acceptons simplement d’avoir un cœur bouleversé par l’amour d’un Dieu qui s’est fait si petit pour que nous n’ayons pas peur de nous approcher et d’être pardonnés. Nous sommes ce soir les bergers et, émerveillés, nous découvrons le visage de notre Sauveur et nous l’adorons. Il nous appelle, en particulier dans l’eucharistie que nous célébrons. Il va se donner à nous sous les apparences du pain et du vin, dans la crèche de notre cœur, pour que nous goûtions la joie de la communion parfaite. Mais il ne nous faut rien retenir. Il faut tout donner à cet Enfant qui est notre Créateur et notre Rédempteur.
Seigneur, je suis là, en cette nuit, avec mes interrogations, mes angoisses et mes doutes, mes misères et mes tribulations. J’avais peur de me laisser aimer. J’avais peur de t’aimer et de ne pouvoir t’aimer. Tu t’es fait plus petit que moi et tu as vaincu mes peurs. Tu n’as pas retenu le rang qui t’égalait à Dieu. Viens Seigneur, viens en moi et fais-moi connaître la joie du salut. Fais-moi connaître la douceur de la communion d’Amour qui est en Toi, Dieu, qui est Père, Fils et Esprit Saint.
Voila bonne nuit les enfants... (pompolopom polopompopo...)
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